Le BURN-OUT
Théodore-Yves Nassé (France) Paris.
Psychologue Clinicien DE- Psychothérapeute-Sophrothérapeute -Neuropsychologue
Président Directeur scientifique de l’institut européen de recherche en sophrologie et psychothérapie
Le burn-out, ou syndrome d’épuisement émotionnel et professionnel, concerne toute la population active. Cette réalité devient un phénomène préoccupant des temps modernes, associé au monde du travail dans une société mondialisée et de plus en plus exigeante et complexe. « Identifié par Harold.B. Bradley, le burn-out, dont le nom vient d’une expression anglaise aujourd’hui passée dans le langage courant, se caractérise par un épuisement émotionnel. »
Le burn-out est dû à une surcharge de travail impossible à surmonter, réelle, avec des signaux de stress très important à la limite du supportable. La notion de stress, d’anxiété, d’angoisse, de dépression en hormonologie, est vraiment d’une importance fondamentale dans notre société actuelle en pleine mutation numérique.
Le stress lié à l’évolution de sa carrière a des sources bien connues et identifiables, notamment dans la compétition, la rivalité entre collègues, le manque d’aide ou encore l’incompréhension de la part de sa propre équipe. Il peut toucher le registre d’ordre narcissique et faire des ravages sur le plan de l’identité.
Ce stress peut entraîner de grands dangers, tels que le harcèlement ou la manipulation psychologique. La complicité des collaborateurs, réelle ou imaginaire, porte atteinte à l’être, travaillant dans un stress de plus en plus fort pouvant aller jusqu’à la dépression.
Il n’existe pas un seul type de burn-out. Les raisons qui peuvent l’expliquer sont nombreuses et peuvent varier d’un individu à l’autre. Il existe aussi différents niveaux d’intensité et de gravité.
Le burn-out touche environ 1 à 2 % de l’intégralité de la population active en France.
Quant à La dépression elle peut toucher, tous les êtres vivants. Un jour dans votre vie, quel soit votre âge et votre situation sociale, vous allez la rencontrer.
Chaque homme et chaque femme (entre 6 et 13 % pour les hommes et entre 12 et 33 % pour les femmes) connaîtra au moins un épisode dépressif majeur, plus ou moins grave, au cours de sa vie.
Qui est touché par le burn-out ?
Au Canada et au États-Unis, on estime que 20 à 45 % des travailleurs expérimenteront un jour un burn-out. Les statistiques sont différentes selon les domaines et les responsabilités professionnelles. De plus, cette maladie touche indifféremment les hommes et les femmes, dans tous les groupes d’âge.
Les personnes qui ont le plus de risque de vivre un jour un burn-out sont :
1- Les personnes qui ont une faible estime personnelle, avec une faille du narcissisme ;
2- Les personnes qui veulent « plaire à tout le monde » ;
3- Celles qui ne savent pas dire non et poser des limites ;
4- Celles pour qui le travail est la chose la plus importante dans la vie ;
5- Les personnes qui sont trop exigeantes envers elles-mêmes ;
6- Celles qui ne savent pas déléguer et travailler en équipe ;
7- Les personnes qui sont perfectionnistes à l’extrême dans leur domaine professionnel ;
8- Celles qui vivent un stress trop fort et répété ;
9- Celles qui vivent un stress post-traumatique excessif.
10- les personnes qui présentent les douleurs très importantes qui peuvent déclencher le burn out (comme la crise de calcul rénal dans l’avion pendant un vol de l’longue durée 9 à 12 heures de vol) et autres douleurs, qui peuvent ressembler à un infarctus.
Dans un monde en surstimulation où la fatigue psychique renforce la fatigue physique, les pathologies dépressives seront en constante augmentation.
Le burn-out, pour moi, évolue par étapes, et il est donc très important de réagir suffisamment rapidement pour ne pas évoluer vers un « burn-out complet », avec un arrêt de travail trop long et pénible pour le patient et qui peut être très lourd de conséquences sur le plan physique et psychologique, voire mener à une hospitalisation.
La psychiatrie et la psychologie font une place importante au vecteur psycho-neuro-endocrien. Le corps et l’inconscient sont indissociables l’un de l’autre.
Pour bien comprendre le processus de développement du burn-out au travail, analysons ci-dessous les principaux signes précurseurs et tout particulièrement la notion de stress. Dans le cas qui nous préoccupe, il s’agit essentiellement d’un stress psychologique et psycho-social.
Le stress n’est pas le fruit du hasard.
Maladie, trouble symptôme de la société, il peut être considéré comme l’interaction entre une agression et la réaction de l’organisme face à cette agression. Le stress est devenu psycho-émotionnel. Si les agressions peuvent être multiples et diverses, corps et cerveau réagissent biologiquement toujours de la même façon. Pour la médecine classique, le stress est en effet constitué de réactions neurophysiologiques et psychiques déclenchées par des événements ressentis comme menaçants. Pour nous, le stress est une réponse naturelle à un stimulus extérieur ou intérieur qui agresse notre cerveau et notre corps.
Pour comprendre comment notre cerveau réagit, il faut savoir que le système endocrinien possède l’originalité propre de ne rien créer dans l’organisme, mais de moduler, à l’aide d’hormones, pratiquement toutes les réactions normales.C’est donc un système permettant à l’organisme de s’adapter à toutes les variations qui lui sont imposées, aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur.
Analyse du stress EEG chez un patient Normal avec le Nexus 10.
La fatigue n’est qu’un simple maillon de la chaîne qui deviendra, plus tard, si elle n’est pas stoppée un facteur aggravant le stress, et peux aboutir au, burn-out.
Je distingue deux types de stress : un premier purement physiologique, et un second psychosocial.
1- Le stress physiologique
Le stress purement physiologique, qu’on appelle « choc », est un état d’alarme de l’organisme face à une agression physique de l’environnement. C’est une réaction physiologique aspécifique qui est toujours la même, quelle que soit l’agression.
(Le stresseur) ; c’est cette réaction qui a été décrite remarquablement par Selye. L’agresseur peut être un agent infectieux, un choc physique (traumatisme crânien, d’un bruit insupportable, ou bruit répété dans le travail, qui va aboutir à une sensation obsessionnelle d’angoisse).
La réaction physiologique sera toujours la même, c’est pourquoi elle est dite aspécifique. Il y a une perturbation de l’équilibre du milieu intérieur, une perturbation de l’homéostasie liée à l’irruption de l’agent stresseur. Alors se met en route rapidement la réaction d’alarme.
a– Le stress psycho-social
Ce mécanisme est beaucoup plus complexe. Ce n’est plus une simple réaction physiologique, ni un mécanisme instinctif (un comportement stéréotypé) à une agression extérieure, mais un phénomène interactif. Le stress psychosocial fait intervenir la mémoire, l’apprentissage, donc le cerveau affectif et limbique.
Les différentes fonctions du cerveau qui interviennent lors du stress psychosocial sont :
– Le cerveau primitif (hypothalamus et tronc cérébral), qui assure une homéostasie physiologique;
– Le cerveau limbique et affectif, qui assure une homéostasie émotionnelle et psychique : l’harmonie des émotions et la sérénité.
Cette perspective s’envisage donc comme rupture d’un système homéostatique et, si le système nerveux doit être considéré comme un système assurant avant tout une action motrice sur l’environnement, il faut aussi considérer que le cerveau est capable de représentations imaginaires fécondes pour défendre l’intégrité du moi.
L’angoisse peut se résoudre par la fuite, la lutte ou l’agressivité défensive. Elle persistera, au contraire, si le stimulus nociceptif ou frustrant persiste et si le système d’inhibition est mis en jeu.
La peur peut être considérée comme étant à l’origine de la fuite (panique) et de la lutte (agressivité défensive), comportements qui peuvent devenir secondairement gratifiants. La gratification et le sentiment de plaisir sont engendrés au sein du cerveau par la sécrétion d’endorphines.
Deux chercheurs, Hugues et Kosterlitz, ont isolé et analysé les substances opiacées du cerveau. Il s’agissait de deux peptides, faits chacun de cinq acides aminés. Ils baptisèrent cette substance enképhaline ; le nom donné couramment est endorphine, pour signifier son origine endogène et son analogie avec la morphine, et c’est ce dernier qui prévalut.
Analysons le comportement de notre cerveau sur la mémoire : La répartition des récepteurs de cette endorphine au niveau du cerveau est très vaste. On en trouve dans la moelle épinière, le tissu cardiaque, dans les glandes surrénales, le pancréas, les tissus rénaux et lymphatiques. Le cerveau limbique, responsable de la tonalité affective, semble très riche en récepteurs d’endorphines Il est clair qu’une poussée d’endorphines va agir sur le cerveau et les organes, ainsi que sur l’état mental. Lors d’un combat professionnel ou d’une compétition sportive, état de stress intense et prolongé, le sportif blessé ne ressent pas la douleur grâce à la sécrétion d’endorphines. Par contre, au repos, après l’effort, la douleur va apparaître.
D’où l’idée de faire fabriquer mentalement par les patients cette endorphine pour faire disparaître la fatigue, et baisser le stress en hypnose thérapeutique et en sophrothérapie.
Le système limbique est le centre de l’affectivité, ou plutôt, de la mémoire à long terme. « La mémoire à long terme est nécessaire pour savoir qu’une situation a déjà été éprouvée antérieurement comme agréable ou désagréable. La mémoire à long terme va donc permettre la répétition de l’expérience agréable et la fuite de l’expérience désagréable. » Selon les chercheurs, les expériences mémorisées le sont dans deux systèmes distincts et en opposition :
– Le faisceau de la récompense et du renforcement – Le faisceau de la punition : La stimulation physiologique du faisceau de la récompense donne une sensation de plaisir. Lorsqu’il y a coïncidence entre l’intention (la représentation imaginaire) et le résultat de l’action, le faisceau du renforcement est activé. L’intention fait appel à la mémoire des expériences antérieures.
En d’autres termes, le faisceau de la récompense est activé quand l’homéostasie émotionnelle et psychique est rétablie. C’est le circuit dit de la récompense. C’est ce circuit qui est mis en route par nos techniques d’hypnose et de sophrologiques, ces méthodes qui font appel aux représentations imaginaires.
Le cerveau est le chef d’orchestre philharmonique le plus puissant au monde, le plus joyeux, lumineux et inventif, passant de la mémoire immédiate à la mémoire ancienne avec une rapidité incroyable. Rien ne peut s’effacer dans notre cerveau.
Par contre, la perte de la mémoire (de certains événements) peut être la cause d’un stress, d’une anxiété, d’un burn-out, ou bien malheureusement être due à une maladie plus grave.
Ces modèles du stress nous ont permis d’exposer le rôle de quelques neurohormones et de comprendre sur quelles fonctions du cerveau elles agissent. Nous pouvons très vite comprendre comment une anxiété banale et légère, donnant une angoisse qui surchauffe le cerveau et notre corps, va mettre en marche la chaîne du stress, et aboutir au burn-out et à la dépression si rien n’est fait.
Le stress est un fléau que l’on peut identifier et surtout comprendre aujourd’hui grâce aux nouvelles techniques d’imagerie mentale, comme IRM/F, utilisé au États-Unis depuis plusieurs années déjà.
Le stress et la fatigue sont les causes répertoriées les plus graves provoquant le plus grand nombre d’arrêts de travail, voire d’accidents du travail, et le fameux burn-out.
Vous prenez conscience chaque jour, pour vous-même, au sein de votre équipe, avec vos collaborateurs, dans l’inhibition de l’action, de la limite du burn-out.
Que faire ? Et comment agir ?
Le stress des uns n’est jamais celui des autres. La stimulation d’un stress psycho-émotionnel peut déclencher des actions très différentes, sur le plan psychologique et biologique. C’est donc un système permettant à l’organisme de s’adapter à toutes les variations qui lui sont imposées, aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur.
L’ANXIÉTÉ
L’anxiété est le premier élément important de l’évolution du stress.
Toutes les définitions de l’anxiété peuvent se ramener à trois conditions essentielles :
1) Le sentiment de l’imminence d’un danger. Ce sentiment s’accompagne de l’élaboration de fantasmes tragiques amplifiant toutes les images à la proportion d’un drame.
2) L’attitude d’attente devant le danger, véritable état d’alerte envahissant le patient tout entier, le guidant vers une catastrophe immédiate.
3) Le désarroi, c’est-à-dire la conviction de l’impuissance absolue et le sentiment de la désorganisation et de l’anéantissement devant le danger.
L’anxiété clinique est un des éléments fondamentaux de la pathologie mentale.
Qu’elle se présente au premier plan comme une cause déterminante ou qu’elle ne soit qu’une manifestation secondaire, elle est presque toujours présente dans les grandes crises évolutives de la personnalité morbide.
L’anxiété peut agir aussi bien sur les débâcles diarrhéiques, troubles de l’estomac, spasmes et sur tout genre de douleurs diffuses, de vertiges. Elle agit aussi, directement ou indirectement, sur le système cardio-vasculaire et l’activité sexuelle.
Elle est génératrice de fatigue. La fatigue est un des motifs le plus fréquent de consultation, il faut être très attentif pour reconnaître la dépression sur un seul signe de fatigue. C’est souvent la fatigue du matin. La perturbation du sommeil peut elle aussi être le seul signe d’une dépression.
Certaines douleurs dorsolombaires masquent souvent l’état d’anxiété. Une colite récurrente, des troubles dermatologiques, quand les médicaments classiques ne donnent aucun résultat, cela prouve qu’il faut vraiment chercher ailleurs. Des problèmes liés au bruit, les obsessionnels n’entendent plus que ça, l’obsession va grandir pour devenir insupportable. Elle peut réveiller des problèmes obsessionnels anciens ou phobiques qui vont perturber la personnalité de l’être humain.
La tension, l’inquiétude, l’exaspération, provoquant cris et larmes au plus léger reproche, sont également évocateurs des névroses graves.
L’anxiété chez le déprimé est centrée sur le corps (bien que bon nombre d’examens médicaux restent normaux). Les idées dépressives mettent généralement en cause l’extérieur (le travail, la famille, l’entourage etc.). Elles expriment également l’absence d’amour, la solitude, l’agressivité envers les autres.
Quand l’anxiété est trop forte, elle se transforme en angoisse.
L’angoisse vient du latin angustia, ce qui signifie-resserrement.
L’angoisse est un affect lié à un aspect économique, un aspect de quantité. C’est la répétition d’une expérience. L’angoisse et l’anxiété sont des états douloureux liés à l’essence de l’être humain. Chacun a pu les éprouver un jour et les a surmontés avec plus ou moins de difficultés. Souvent physiologique, cette peur sans objet peut devenir pathologique au-delà d’une certaine intensité, à l’occasion d’aspects qualitatifs particuliers. On parlera d’une angoisse primaire, comme par exemple l’acte de la naissance. Le sens des névroses, affections psychogènes où les symptômes sont l’expression symbolique d’un conflit psychique trouvant ses racines dans l’histoire infantile du patient, et constituant des compromis entre le désir et la défense.
La névrose actuelle.
A – L’origine des névroses actuelles n’est pas à chercher uniquement dans les conflits infantiles, mais également dans le présent ;
B – Les symptômes n’y sont pas une expression symbolique et surdéterminée, mais résultent directement de l’absence ou de l’inadéquation de la satisfaction sexuelle ;
C – Les psychanalystes ont d’abord inclus dans les névroses actuelles la névrose d’angoisse et la neurasthénie. Ce n’est qu’ultérieurement qu’ils ont proposés d’y mettre aussi l’hypocondrie.
Les symptômes de l’angoisse les plus fréquents dans le stress sont :
La fatigue est pour moi un motif le plus fréquent de plaintes, il faut être très attentif pour reconnaître les signes d’un état psychologique qui va aller vers la dépression.
La perturbation du sommeil peut lui aussi être le seul signe d’une dépressivité, ou d’une dépression grave, mais nous le verrons plus loin.
Divers états affectifs colorent notre vie et notre existence, réelle ou fantasmatiques. Les affects sont des réactions psychiques également colorantes : colorations heureuses, sources de plaisirs, ou malheureuses, sources de douleurs. L’humeur, quant à elle, est essentiellement mouvante. En variation constante, elle oscille entre le plaisir et la douleur. Quand elle atteint le pôle de la douleur, c’est l’angoisse qui va aboutir à la dépression.
Voilà pourquoi le burn-out, selon moi, ne touche que les personnes névrosées et non psychotiques.
Le sujet « névrosé normal » est celui qui possède de « bonnes » défenses, c’est-à-dire assez diversifiées et assez souples pour permettre un jeu pulsionnel suffisant, n’opprimant pas le ça et tenant compte de la réalité sans inquiéter le sur-moi, tout en permettant au moi de s’enrichir constamment dans une relation à autrui.
L’inconscient est un caméléon redoutable et fantastique, s’il fonctionne bien c’est la pleine conscience ou le paradis, professionnel et autre, si ce n’est pas le cas, la porte de l’angoisse est grande ouverte vers le burn-out.
CONCLUSION
Le burn-out, syndrome d’épuisement émotionnel et professionnel, est un éventail, émotionnel commençant par le stress des émotions, l’anxiété et l’angoisse, pour aboutir aux axes du stress global. Ces modèles du stress neuropsychologique nous ont permis de mieux comprendre le rôle fondamental de quelques neurohormones et de voir sur quelles fonctions du cerveau elles agissent « bien ou mal ».
Le rôle du cortisol primordial quant à lui, reste l’hormone du stress par excellence que nous connaissons très bien, est chez tous nos patients atteints du burn-out, on observe une augmentation du cortisol d’environ à 50 % à 70%. Un manque de confiance en soi, ou une mauvaise estime, une faille du narcissisme, des difficultés graves et insurmontables au travail et en famille, peuvent se traduire par cette pathologie, nouveau fléau à venir.
Soit seul, soit accompagné d’une prise en charge de ces troubles multiples dès leur apparition, par l’association d’un traitement chimique ou non, avec une prise en charge soit en psychothérapie active ou intégrative, pour ma part je préconise une hypnose thérapeutique, ou sophrothérapie, ou tout autre type de thérapie semblant pertinent. Cela ne peut qu’améliorer et activer l’état de nos patients, afin d’éviter cette pathologie, et surtout éviter la rechute du syndrome d’épuisement professionnel lié aux difficultés d’adaptation au travail, qui n’est pas encore reconnu comme une maladie professionnelle, contrairement à la dépression, considérée comme une maladie multifactorielle. Il doit être décelé rapidement et traité efficacement pour éviter le passage à l’état plus grave de dépression chronique, ou au suicide.
La plupart des troubles et des douleurs physiques et psychiques qui nous font souffrir naissent très souvent du fait de notre grande incapacité à écouter notre cerveau et notre corps qui parlent. Pourtant, celui-ci, à longueur de mois et d’année, ne cesse de nous faire signe, par l’intermédiaire de multiples manifestations. Notre corps et notre psyché sont en colère et procurent l’épuisement physique et psychique, ainsi que les dérèglements psycho-neuro-endocriniens qui accentuent les nombreuses sautes d’humeur qui vont aboutir, malheureusement, au burn-out.
Nos patients parlent d’un orage de pluie dans leur tête, belle image pour montrer la détresse psychique. La délivrance, pour eux, c’est l’absence d’angoisse et surtout de ne plus être anxieux ou stressé, le seul désir est de retrouver les choses simple de la vie de tous les jours, et peut-être une reconnaissance au travail.
C’est cette liberté que l’on peut tenter d’apporter à nos patients.
Pour conclure, pour moi, à ce jour, les meilleures méthodes de thérapies pour aider les patients souffrant d’un burn-out sont l’hypnose thérapeutique et la Sophrothérapie.
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