Les mécanismes du stress

Mécanismes du stress - Théodore Nassé - Psychanalyste - Sophrologue à ParisLe stress et la fatigue sont les causes répertoriées les plus graves provoquant le plus grand nombre des accidents au travail.

Vous en prenez conscience chaque jour, pour vous-même, au sein de votre équipe, avec vos collaborateurs dans l’inhibition de l’action, voire en limite du Burn-out.

Que faire ?

Le stress lié à l’évolution de sa carrière a des sources bien connues et identifiables, notamment en termes de compétition, de rivalité entre collègues, de manque d’aide, d’incompréhension de la part de sa propre équipe, qui peuvent toucher le registre d’ordre narcissique, et faire des ravages sur le plan de l’identité.

Ce stress peut entrainer de grands dangers, tels que le harcèlement, la manipulation psychologique, la complicité des collaborateurs, réelle ou imaginaire, portant atteinte à l’être travaillant dans un stress de plus en plus fort, pouvant aller jusqu’à la dépression.

Depuis les études menées par le Dr Hans Seyle, le stress est devenu psycho-émotionnel. Si les agressions peuvent être multiples et diverses, le corps et le cerveau réagissent biologiquement toujours de la même façon. Savoir parfaire sa capacité de concentration est un des atouts maître de la réussite personnelle et professionnelle.

En effet, l’absence ou la diminution du stress et de la fatigue est l’une des clefs essentielles de votre capital santé dans le monde d’aujourd’hui. Le stress est une réponse naturelle à un stimulus extérieur ou intérieur qui agresse notre cerveau et notre corps. (cf. Schéma n°1)

Pour comprendre comment notre cerveau réagit, il faut savoir que le système endocrinien possède l’originalité propre de ne rien créer dans l’organisme, mais de moduler à l’aide d’hormones pratiquement toutes les réactions normales de cet organisme.

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Bref rappel sur le stress en neuro-psycho-biologie. 

L’hypothalamus libère une substance appelée « cortico-releasing factor » qui va stimuler une autre glande, l’hypophyse.
Cette dernière libère à son tour une hormone,

l’ACTH qui va libérer du sucre dans le sang et stimuler les glandes surrénales.

La chaîne continue et l’adrénaline ainsi que la noradrénaline fabriquée par les médullosurrénales vont augmenter notre rythme cardio-vasculaire.

C’est la trop fameuse décharge d’adrénaline.
Alors la chaîne de l’angoisse commence.

Les informations sensorielles sont intégrées à plusieurs niveaux.

Enfin rappelons le rôle fondamental du cortex, à côté du système limbique, pour

  • L’adaptation consciente
  • La mémoire active
  • Et la décision immédiate.

Le stress des uns n’est jamais celui des autres, la stimulation d’un stress psycho-émotionnel peut déclencher des actions très différentes, sur le plan psychologique et biologique.
C’est donc un système permettant à l’organisme de s’adapter à toutes les variations qui lui sont imposées aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur.

Le stress permanent dont la fatigue est la résultante, éloigne plus ou moins bien le spectre de la dépression.
La dépression, sous les différentes formes que peut revêtir cette grave maladie, masque et cache avec soin la fatigue physique et psychique.

En effet, le stress augmente la fatigue qui peut se manifester alors par de l’angoisse, de l’anxiété, du surmenage, de l’insomnie, des chocs émotionnels, des traumatismes, des idées noires, provoquant ainsi des dérèglements de l’humeur.

A ce stade nous pouvez déjà percevoir et comprendre l’importance du stimulus externe tels que les traitements préventifs, les techniques de relaxation, les psychothérapies ou autres méthodes visant à diminuer le stress afin d’en éviter si possible la phase 3 entraînant inévitablement la prise nécessaire et obligatoire de médicaments.

Le stress peut entraîner le meilleur ou le pire, il faut pour cela que notre cerveau, en qualité de chef d’orchestre, dirige le mieux possible son orchestre philharmonique, le corps et l’inconscient. 

Théodore-Yves Nassé. Psychanalyste – Psychologue clinicien – Sophrologue à Paris