Stress, fatigue et dépression traité par la sophrothérapie

Stress, fatigue et dépression traité par la sophrothérapie - Théodore Nassé - Psychologue clinicien à ParisVous en prenez conscience chaque jour, pour vous-même et dans votre entourage, savoir parfaire sa capacité de concentration, être bien dans sa peau, avoir des idées positives, sont les atouts maîtres de la réussite personnelle et conditionnent la réussite professionnelle.
L’absence ou la diminution du stress et de la fatigue est l’une des clefs essentielles de votre épanouissement personnel, professionnel et familial.

Le stress le meilleur et le pire, maladie du 21ème siècle, peut être considéré comme l’interaction entre agression et réaction de l’organisme face à cette agression.

Le stress est devenu psycho-émotionnel.

L’homme et la femme toujours pressés, sont angoissés, ils ne passent plus à l’action.
L’homme moderne, inséparable de son téléphone portable, relié à internet est donc très vulnérable en matière de stress par rapport à l’homme préhistorique.

Si les agressions peuvent être multiples et diverses, votre corps et votre cerveau réagissent biologiquement toujours de la même façon.

Pour les spécialistes, le stress est un effet constitué par des réactions neurophysiologiques et psychiques déclenchées par des événements ressentis comme menaçants.

Pour nous, le stress est une réponse naturelle à un stimulus extérieur ou intérieur qui agresse notre cerveau et notre corps.

Pour comprendre, comment notre cerveau réagit, il faut savoir que le système endocrinien possède l’originalité propre de ne rien créer dans l’organisme, mais de moduler à l’aide d’hormones pratiquement toutes les réactions normales de cet organisme.
C’est donc un système permettant à l’organisme de s’adapter à toutes les variations qui lui sont imposées aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur.

Nous pouvons déjà, rien qu’à ce préambule, percevoir et comprendre l’importance des stimulus externes, comme les techniques de relaxation.
Le stress permanent dont la fatigue est la résultante qui éloigne plus ou moins bien le spectre de la dépression.
La dépression, sous différentes formes que peut revêtir cette grave maladie, masque et cache avec soin la fatigue physique et psychique.

On parle très souvent de la dépression comme d’un cancer qui camoufle le cortège psychosomatique.

Pour ma part, je pense que le stress et la fatigue agissent de la sorte, et que la fatigue et le stress sont deux cancers homozygotes qui vont aboutir inévitablement à la vraie dépression.
La fatigue peut se manifester par la mélancolie, le spleen, l’angoisse, le stress, l’anxiété, ce sont les 5 doigts d’une main.
Le surmenage, l’insomnie, les chocs émotionnels, les traumatismes, les idées noires, qui provoquent des dérèglements de l’humeur, font partie de l’autre main.

La fatigue n’est qu’un simple maillon de la chaîne qui deviendra, plus tard, si elle n’est pas stoppée, un état ou un syndrome dépressif.
La clef de l’épanouissement personnel et professionnel passe par un travail de l’équilibre corporo-psychique: être bien dans son corps et dans sa tête sont les atouts maîtres de la réussite.
Le cerveau, en chef d’orchestre, va permettre de gouverner son orchestre philharmonique, le corps..

Aujourd’hui, heureusement, la science revient à l’idée que le corps et l’esprit forment un seul et même tout.

La grande variabilité des réponses personnelles à un même stress projette notre patient dans son histoire privée vécue, mais aussi vers des facteurs psycho-hormonologiques de personnalité, surtout en cas de niveau optimum, de chaque individu avec des risques plus ou bien marqués ce que j’appelle des patients à risques au stress.
Ces derniers vont pouvoir lutter contre une maladie ou au contraire s’enfoncer dans la somatisation: la maladie, le cancer et la mort les guettent.
Tout stress comme le bruit est un facteur actif dynamique mettant en marche toutes les ressources ainsi que les mécanismes de défenses sur les effets à court terme et principalement sur les effets à long terme.
Si la mémoire limbique restitue des expériences négatives, c’est au mental de lutter contre, et à la mémoire corticale de ne pas se laisser submerger par l’inconscient.
Le système limbique malheureusement  enregistre aussi bien les échecs que les succès, il garde tout  en mémoire, ce système est dépourvu de filtre.

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Les informations sensorielles sont intégrées à plusieurs niveaux:

  • Le cortex pour des réactions réflexes.
  • L’hypothalamus, pour commander des adaptations internes à l’organisme, (l’hypothalamus commandant des réactions en fonction de l’état physiologique de notre organisme au moment des stimulations).

Rappelons aussi, à côté du système limbique, le rôle fondamental du cortex pour l’adaptation consciente, la mémoire active et la décision immédiate.

Le stress des uns n’est jamais celui des autres, la stimulation d’un stress psycho-émotionnel peut déclencher des actions très différentes.

Un même stressor psychologique potentiel peut entraîner un processus de défense nul ou, violent, selon l’idée que l’on s’en fait en fonction de l’expérience passée.

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La question que l’on peut se poser touche la notion d’hérédité psychogène de la personnalité d’un individu à savoir comment cet individu répondra-t-il à une attaque extérieure ou intérieure à un moment donné.
Tous ces facteurs qui sont de nature différente vont jouer à cache-cache avec leur inconscient dans la notion agréable ou désagréable entre affect de la représentation, de l’image mentale, dans la source pulsionnelle de notre usine surchauffée le corps, ou l’autoprotection des défenses du moi, vont jouer à rendre l’autre responsable de son propre stress (c’est ta faute..).
Cette notion psychanalytique classique ne sera pas abordée dans ce travail; seulement il ne faudra ne pas oublier cette partie fondamentale, qui fait partie intégrante de l’arc-en-ciel de l’individu.

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Le stress ou le « burn-out » symptomatologie clinique est une autre forme de stress.

Un choc quelque qu’en soit sa cause, entraîne une modification brusque, brève et intense, de l’équilibre humoral et nerveux.
Ce que Selye a appelé la réaction d’alarme.
Cet état de tension aiguë de l’organisme l’astreint à mobiliser ses défenses pour faire face à une situation stressante et surtout menaçante.Physiologiste Claude Bernard
Ce fut le physiologiste Claude Bernard qui le premier, fit remarquer que « l’environnement interne d’un organisme vivant doit demeurer à peu près constant et ce en dépit des changements dans son environnement ».
Pour Selye, il élabore sa théorie sans jamais utiliser le mot stress qui à l’époque avait une connotation plus psychologique que biologique.
A présent, nous allons revenir à une notion objective et nouvelle des hormones.

Dans la définition de Starling, l’hormone était sécrétée par une glande endocrine faite de tissu spécialisé et, transportée par le sang vers son tissu récepteur.
Cette définition est toujours exacte pour la thyroxine sécrétée par la thyroïde mais, n’est plus valable pour les neuro-hormones sécrétées par des cellules nerveuses qui agissent sur l’antéhypophyse ou bien, la noradrénaline sécrétée par les terminaisons nerveuses et agissant sur les récepteurs locaux.
En réalité, on peut considérer comme hormone, toute substance chimique spécifique sécrétée par une cellule spécialisée dans cette sécrétion et, agissant sur un récepteur spécialisé.

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Exemple de la chaîne du stress:

L’hypothalamus libère une substance appelée «  cortico-releasing factor » qui va stimuler une autre glande, l’hypophyse.
Celle dernière libère à son tour une hormone, l’ACTH qui va libérer du sucre dans le sang et stimuler les glandes surrénales.
La chaîne continue et l’adrénaline ainsi que la noradrénaline fabriquée par les médullosurrénales vont augmenter notre rythme cardio-vasculaire.
C’est la trop fameuse: décharge d’adrénaline.
La chaîne de l’angoisse commence, dont les nombreux signaux du stress sont classés comme suit:
( schémas 1-2-3)

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Les signaux de Stress au niveau psychologique:

Certains individus soumis à des événements stressants sont usés, alors que d’autres individus ne le sont pas.
On peut penser que les sources de stress ne peuvent expliquer à elles seules le déclenchement de maladies et que d’autres facteurs doivent être pris en compte, tels que:

  • Les caractéristiques de la source.
  • Les qualités psychologiques de l’individu.
  • Les qualités biologiques de l’homme ou de la femme.
  • Les caractères des systèmes sociaux agissant comme mécanismes de défenses et de protection de l’individu.
  • Les caractéristiques des stresseurs associées au déclenchement des maladies sont relatives: telle l’intensité, la dimension, la durée.

Le stress et le bruit provoquent de véritable problème post-traumatique acouphène, causé par le bruit excessif des discothèques ou des baladeurs, par exemples.
Ou encore le bruit des motos qui roulent sans pot d’échappement par plaisir pour se faire remarquer et surtout de se faire entendre, mais par qui ?
Ce bruit strident perturbe le cerveau.

Autre exemple de bruit menaçant celui des pas  talons aiguilles  sur le parquet des maisons anciennes qui provoque un bruit crispant, sec, froid et agressif, un sans gêne refoulant sa propre agressivité vis-à-vis de son propre désir de s’écouter marcher, comme un philosophe ou un économiste s’écoutant parler à haute voix dans un amphithéâtre…
Entendre est associée pour moi à comprendre la motivation, l’état du patient ou d’un individu qui sont fondamentaux dans la prévention.

L’hygiène de vie est déjà un traitement pour le cœur et le cerveau.

La motivation constitue l’orientation nécessaire du comportement et son organisation en fonction des buts spécifiques visés par l’individu.
Elle inclut la focalisation de la perception, la mise en œuvre des schémas opératoires et l’anticipation des effets attendus.

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Autre exemple, la fatigue, provoque 1/3 des accidents mortels sur route et autoroute dus à la difficulté de concentration, l’anxiété, la dépression, l’irritabilité, l’alcool, la nervosité, la démotivation, la baisse de l’estime de soi, perte de confiance, pour ne rester qu’à ce niveau.
La fatigue augmente le stress et baisse la vigilance.
En voiture par exemple un conducteur surtout la nuit devient dangereux pour lui-même et pour les autres.
Dans ce domaine, la  prévention menée aujourd’hui est trop timide.
L’automobiliste inconscient doit être protégé malgré lui, une simple pause pour se relaxer, s’arrêter respirer, marcher, parler, chanter, rire, s’étirer ou, tout simplement faire une petite relaxation flash, qui redonnera au conducteur le tonus et la vigilance dont il a besoin.

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Les signaux de Stress au niveau somatique:

  • Insomnies, douleurs chroniques, troubles digestifs, tensions, musculaires, maladies cardio-vasculaires, troubles sexuels, troubles cutanés, douleurs articulaires, envie de suicide.

Les signaux de Stress au niveau comportemental:

  • Comportements agressifs, inhibition de l’action, boulimie, anorexie, agitation, sont des clignotants à ne pas négliger.

Les signaux de Stress au niveau performance:

  • Perte de l’envie, productivité réduite, perte de mémoire, difficultés de concentration.

Les signaux de Stress au niveau du travail:

  • Le stress lié au déroulement de carrière, a des sources bien connues et identifiables notamment, la compétition, la rivalité entre collègues, le manque d’aide, la lâcheté de la part de sa propre équipe et même de ses patrons.
    Ce registre narcissique est alors un grand danger réel, le harcèlement, la manipulation psychologique la complicité des collaborateurs, des collègues, des secrétaires, réelle ou imaginaire porte atteinte à l’être vivant travaillant dans un stress de plus en plus fort, qui peut aller jusqu’à la dépression grave.
    Son agressivité se manifeste de façon négative et toujours en différée de cette situation d’échec plurifactoriel, motivée par la peur d’être remplacé ou, encore pire, la peur d’être nommé dans un placard luxueux sans aucun dossier et sans perspective d’avenir.
  • D’autres stress plus pervers, dus au statut (promotion, revalorisation morale et financière) dans les entreprises petites ou grandes, les changements sociaux et culturels de la société.
    Par exemple la perversion des 35 heures en France, véritable antalgique à avaler sans eau, absurde et inquiétante augmentera le stress des cadres qui travailleront encore plus pour ne pas être en échec, sans compter le prix des RTT.
  • L’angoisse du PDG qui regarde sur son ordinateur les commandes augmenter ou diminuer et devra appliquer en même temps circulaires et conventions pour chaque catégorie d’employés. Partager un gâteau de même taille en diminuant le temps de travail tout en augmentant le nombre d’employés, revient à un suicide à la Japonaise. Même si l’idée est bonne pour chaque individu, la loi crée un stress supplémentaire et le résultat escompté ne sera  pas au rendez-vous, malheureusement.
  • L’accroissement considérable du rythme et, l’émergence des nouvelles techniques informatiques internet notamment, montrent ici un stress nouveau et, énorme qui peut être malheureusement bien mesuré aujourd’hui, en prenant en compte la capacité de résistance au changement,  la capacité de pouvoir s’adapter et, suivre les nouvelles autoroutes de l’information. Dans un stress permanent d’harcèlement et de manipulation.
  • Le milieu de déroulement de carrière est accompagné souvent d’un cortège de déceptions, frein de progressions, rétrécissement des champs de compétences, opportunités. L’individu homme ou femme a alors la sensation d’avoir atteint son plafond de compétence, connaissances et, promotion.
  • Quant à la fin de carrière, à l’exception des pilotes et des marins, pour ne citer que ceux-là, qui à 50 ans changent de vies, et d’orientation plutôt favorable, pour tous les autres, cette fin de carrière est très souvent sources de frustrations plus ou moins surmontées par les individus.

La gestion du stress de la fatigue et de la dépression, peut se faire grâce aux techniques d’épanouissement corporel.
Ces techniques vont agir sur notre cerveau et dans notre corps pour réguler nos hormones, comme le ferait un chef d’orchestre.

Il s’agit de la relaxation sophrologique modifiée, cette méthode unique est, de loin la plus efficace pour lutter contre ce fléau de la vie moderne que l’on qualifie de stress.

Cette méthode mise au point par notre équipe de spécialistes, permet d’aborder chaque problème en situation spécifique.

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Comment vaincre le stress, la fatigue, la dépression?
Comment arrêter cette chaîne impitoyable?

La méthode la plus efficace pour lutter contre ce danger de la vie courante est la psychothérapie à médiation corporelle que l’on appelle la relaxation sophrologique modifiée.

La sophrologie modifiée va agir sur les différentes zones étages corporo-psychique et biologique, et tout particulièrement sur l’axe du stress comme le montre l’ouvrage du professeur Jean-Paul RAYMOND endocrinologue à l’hôpital BICHAT ainsi qu’Anne-Marie RAYMOND et, d’autre part, nos recherches menées, en collaboration depuis 15 ans ainsi, que les différents articles sur le stress, le poids, l’obésité, le diabète, l’anorexie, et la boulimie.

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Notre méthode redonne aux patients une nouvelle image de leur corps, améliore leur schéma corporel, notamment en intervenant sur la régulation des hormones, soit en abaissant les hormones du stress bien connues aujourd’hui, soit en accélérant ou ralentissant telle ou telle hormone (les hormones du stress libèrent des catécholamines, adrénaline et noradrénaline…).
( Schémas 3-4-5).

L’adrénaline augmente le rythme cardiaque et mobilise le sucre en réserve.

La noradrénaline contracte les vaisseaux de la peau et détourne le sang vers les muscles.

Nos hormones jouent un rôle d’équilibre.
Le cortisol, par exemple vulgairement appelé hormone du stress, et libéré par les glandes corticosurrénales, sanctionne fréquemment chez un patient son incapacité à réagir dans l’immédiat.

.Professeur Henri Laborit

Nous sommes ici dans le vieux schéma du Dr Henri LABORIT dont il faut souligner la grande justesse.
Dans l’inhibition de l’action, le circuit du stress est toujours le même.

La DHEA (ou Déhydroépiandrostérone) est produite par les glandes surrénales.
C’est la plus abondante des hormones stéroïdes.
On l’appelle  l’Hormone mère  parce que le corps l’utilise pour fabriquer les oestrogènes, progestérones, testostérones.

.Taux de DHEA sulfate

La DHEA est naturellement élaborée par les glandes surrénales.
Sa production commence à diminuer dès l’âge de 25 ans pour n’être plus que de 5 % chez le vieillard.

En fait, il semble que, si ce produit est réellement efficace, il ne faille pas pour autant le consommer avant 35 ans, ni chez la femme enceinte ou désirant une grossesse ou en cas de cancer hormono-dépendant.

Évolution du taux de DHEA sulfate (forme circulante de cette hormone) avec l’âge (taux moyens).

Connue depuis 1931, la DHEA augmente la transformation de nourriture en énergie et prévient aussi de l’accumulation en graisses dans l’organisme (antihyperglicémiante), mais elle est surtout médiatisée comme capable d’optimiser l’espérance de vie et la qualité de vie, car elle freine de nombreux processus entropiques métaboliques liés au stress.

Sa grande particularité est d’être à l’origine de nombreuses hormones : l’organisme jugeant de laquelle il doit augmenter le taux (œstrogènes, progestérone, testostérone ou même adrénaline).

Chez l’homme, la prise régulière de yam, après 40 ans, participe par exemple, à la régulation hormonale, métabolique et psycho-sexuelle.

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Les propriétés de la DHEA actuellement connues sont les suivantes:

  • Optimisation de la qualité du sommeil et de la réponse au stress, de la mémoire et des fonctions cognitives.
  • Réduction des pathologies cardio-vasculaires (- 48 % chez les sujets traités)
  • Amélioration de l’espérance de vie (- 36 % de mortalité)
  • Diminution de l’agrégation plaquettaire (- 50 %)
  • Action inhibant le développement des cellules cancéreuses.
  • Accélération de la fonte graisseuse (lipides convertis en énergie et non stockés)
  • Action constante sur l’équilibre hormonal de la femme ménopausée et amélioration des situations ostéopéniques (ostéoporose)
  • Immunostimulation générale (lutte anti-infectieuse)

Les dosages conseillés habituellement sont de 25 mg/jour chez les femmes et 50 mg/jour chez les hommes.

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Pas de prise de DHEA avant 35 ans. Cette substance doit toujours être contrôlée par un Médecin spécialiste très expérimenté, comme un endocrinologue (la molécule de synthèse peut endommager le foie, viriliser des femmes ou potentialiser des cancérisations)

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De même, une autre hormone, la prégnénolone ou,  preg, est un dérivé stéroïde du cholestérol.
Elle est élaborée dans les corticosurrénales, le foie, la peau, le cerveau et les gonades, au cœur même des cellules (mitochondries).
Elle peut aussi, sur ordre hypothalamo-hypophysaire, emprunter la voie de la progestérone et mener au cortisol et à l’aldostérone, comme le souligne John Lee.

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La DHEA améliore donc les fonctions neurologiques, et immunitaires, dans le cas des désordres associés au stress.
Elle joue aussi un rôle vital dans la modulation hormonale.
Elle accroît un bien-être physique et psychologique pour 80% chez la femme et 60% chez l’homme.

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L’étude américaine de l’université de Santa-Barbara montre que la DHEA améliore les fonctions immunitaires, et neurologiques, ainsi que les désordres associés au stress.
Voilà pourquoi cette DHEA fait rêver tous les scientifiques du monde.

Lutter contre le stress, la fatigue et la dépression tout en augmentant nos défenses physiques et surtout psychiques est évidemment porteur d’espoir fort important.

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En résumé, le stress agit négativement sur nos défenses biologiques, et réduit de façon très importante toutes nos défenses immunitaires.
C’est donc un accès libre aux infections, et certains troubles digestifs, entres autres.
Le stress fragilise les vaisseaux sanguins, et par voie de conséquences augmente les risques d’accident cardio-vasculaires.
A noter aussi qu’il joue un rôle pervers dans la prise de poids, comme le démontre les études: Française, Finlandaise, et Américaine. (Schémas 6-7 T.Y.NASSÉ)

 

L’effet de la relaxation sophrologique chez les patientes stressés est mesurable par la réponse des hormones au stress.

(Hôpital Bichat Claude-Bernard) PARIS.

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Notre système d’adaptation répond aux stresseurs (ST).
Chez l’adulte sain, ce système est appréciable par épreuve de stress explorant 6 hormones : l’ACTH, le cortisol, la déhydroépiandrostérone (DHEA) la noradrénaline (ND), l’hormone  de croissance (GH), la prolactine(PRL).
16 patients stressés (13 femmes,3 hommes, d’âges variant entre 17 et 55 ans) présentent au moins 6 sur 11 plaintes: Boulimie; brusques variations  pondérales; Troubles du sommeil; Anxiété; blocage respiratoire; fatigue; manque de concentration; Céphalée; troubles du transit; manque d’initiative; anovulation.
Durant 6 à 10 mois ces patients, pratiquent une relaxation sophrologique individuelle pendant 1 heure tous les 10 jours avec un relaxologue.
Les exercices sont répétés quotidiennement par chaque patient.
En fin de relaxation ces patients ne présentent  plus que 2 plaintes au maximum.
Les 6 hormones sont prélevées de la façon suivante: a) lors d’un stress (le fait de venir à jeun à 7 heures, à l’Hôpital  Bichat); b) au repos, allongé au calme (une heure après l’arrivée). Ce test étant répété 2 matinées d’une même semaine.
Ce double test est répété après 6 à 10 mois de  thérapeutique par la relaxation.
Les résultats (m±sm) comparent, pour chaque hormone, la moyenne des 2 chiffres obtenus avant (réponse initiale R.I) à celle obtenue après la relaxation (réponse finale R.F).

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L’ACTH R.I passe de 25,4pg/ml(±14,4) à 45,6(±22,5):L’ACTH R.F de13,0(±9,6)à 20,5(±12,4) [p<0,02 et<0,01]; Le Cortisol R.I de 392nmol/l(± 166) à 565(± 150); le Cortisol R.F. de 258(±115) à 404 (± 135)[p< 0,02 et <0,01]  la DHEA R.I de 4,4 ng/ml(±1,7) à 8,2(±3,3);DHEA R.F. de 2,8 (± 1,3 à 4,6 (±2,2) [ p<0,01 et <0,01]  La ND R.I  de 482 ng/l (±227) à 688 (± 286); ND R.F de 212(±115) à 322(± 164) [p<0,01et<0,01]. La GH R.I de 2,6ng/ml(±1,9) à 6,5(±3,3;GH R.F. de 1,0(± 0,8) à 2,9 (± 1,6) [p<0,01 et =0,01]   La PRL R.I de 8,1 ng/ml (±5,2) à 12,6(±8,3);
PRL R.F. de 4,6 (±2,8) à 6,4 (±3,1) [p<0,05 et<0,02 ]

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Les plaintes des patients stressés correspondent donc à  une réalité mesurable au niveau hormonal.
Certaines méthodes de relaxation ont un effet favorable, aussi bien sur notre tonus de base, que sur notre réponse aux stresseurs.
Notamment la méthode de relaxation psychosomatique.
L’état hormonal des 16 patients aussi bien en situation de base qu’en réponse aux stresseurs est devenu semblable à celui du groupe témoin.

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Quant à la relaxation sophrologique modifiée, elle demeure aujourd’hui l’une des meilleures réponses pour vaincre le stress et la fatigue et la douleur car agissant spécifiquement sur les axes endocriniens la Relaxation Sophrologique Modifiée, apporte une source d’espoir pour un nombre croissant de nos patients, touchés par le « mal du siècle » le stress, La fatigue la douleur physique et psychique et la Dépression.

 

Théodore Yves Nassé – Psychologue clinicien – Sophrologue à Paris – Partenaires de l’Institut Européen de Recherche en Sophrologie et Psychothérapie
Laboratoire Le Stum.
C.E.R.D.E.N  Département Médical  en Nutrithérapie a.s.b.l. association
Internationale Bruxelles Université : Université Libre de Bruxelles (U.L.B)
Service d’Endocrinologie, Laboratoire de biochimie Hôpital Bichât
Société Française de Sophrologie Paris France
Institut Supérieur de Rééducation Psychomotrice et de Relaxation de Paris.
Michèle FREUD formations mfreud@wanadoo.fr
Traduction Anglaise et Danoise:  Bodil NASSÉ 2007
Traduction du texte anglais publication revue nature USA N°126. Année 2006. Traduction Anglaise et Danoise: Bodil Nassé

 

Pr. Théodore-Yves NASSÉ

Pr. Psychologue Clinicien DE-Psychothérapeute-Psychanalyste-Sophrologue- Diplômé Ethnomédecine et Ethnopsychiatrie
Président Directeur Scientifique de l’Institut Européen de Recherche en Sophrologie et Psychothérapie
Directeur du Laboratoire du stress de la Fatigue et de la Dépression Paris France.