Effet de la relaxation Sophrologique

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L’Effet de la relaxation Sophrologique chez les patients stressés

L’Effet de la relaxation Sophrologique chez les patients stressés

Notre système d’adaptation répond aux stresseurs (ST).
Chez l’adulte sain, ce système est appréciable par épreuve de stress explorant 6 hormones : l’ACTH, le cortisol, la déhydroépiandrostérone (DHEA), la noradrénaline (ND), l’hormone de croissance (GH), la prolactine (PRL). (1)

16 patients stressés (13 femmes, 3 hommes, d’âges variant entre 17 et 55 ans) présentent au moins 6 sur 11 plaintes : boulimie ; brusques variations pondérales ; troubles du sommeil ; anxiété ; blocage respiratoire ; fatigue ; manque de concentration ; céphalée ; troubles du transit ; manque d’initiative ; anovulation. Durant 6 à 10 mois ces patients pratiquent une relaxation sophrologique individuelle pendant 1 heure tous les 10 jours avec un relaxologue. Les exercices sont répétés quotidiennement par chaque patient. En fin de relaxation ces patients ne présentent plus que 2 plaintes au maximum.

Les 6 hormones sont prélevées de la façon suivante : a) lors d’un stress (le fait de venir à jeun à 7 heures, à l’Hôpital Bichat) ; b) au repos, allongé au calme (une heure après l’arrivée). Ce test étant répété 2 matinées d’une même semaine.

Ce double test est répété après 6 à 10 mois de thérapeutique par la relaxation.

Les résultats (m±sm) comparent, pour chaque hormone, la moyenne des 2 chiffres obtenus avant (réponse initial R.I) à celles obtenue après la relaxation (réponse finale R.F).

  • L’ACTH R.I passe de 25,4pg/ml (±14,4) à 45,6 (±22,5).
  • L’ACTH R.F de 13,0 (±9,6) à 20,5 (±12,4) [p<0,02 et <0,01].
  • Le cortisol R.I de 392nmol/l (±166) à 565 (±150) ; le cortisol R.F de 258 (±115) à 404 (±135) [p<0,02 et <0,01].
  • La DHEA R.I de 4,4ng/ml (±1,7) à 8,2 (±3,3) ; la DHEA R.F de 2,8 (±1,3) à 4,6 (±2,2) [p<0,01 et <0,01].
  • La ND R.I de 482 ng/l (±227) à 688 (±286) ; la ND R.F de 212 (±115) à 322 (±164) [p<0,01 et <0,01].
  • La GH R.I de 2,6 nng/ml (±1,9) à 6,5 (±3,3) ; la GH R.F de 1,0 (±0,8) à 2,9 (±1,6) [p<0,01 et =0,01].
  • La PRL R.I de 8,1 ng/ml (±5,2) à 12,6 (±8,3) ; la PRL R.F de 4,6 (±2,8) à 6,4 (±3,1) [p<0,05 et <0,02].
Les plaintes des patients stressés correspondent donc à une réalité mesurable au niveau hormonal.

Certaines méthodes de relaxation ont un effet favorable aussi bien sur notre tonus de base, que sur notre réponse aux stresseurs.
L’état hormonal des 16 patients aussi bien en situation de vase qu’en réponse aux stresseurs est devenu semblable à celui du groupe témoin (1).

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Henri-Pierre Klotz – Société Française d’Endocrinologie
J-P Raymond*(**), J. Hassid*, A. Meulemans*, T-Y Nassé(*) ** et A-M Raymond**, Hôpital Bichat Paris*, Institut Européen de Recherche en Sophrologie et Psychothérapie, 75016 Paris**
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(1) l’adaptation au stress, constante quantifiable chez l’adulte en bonne santé * Hôpital Bichat. ** Institut européen de Recherche

 

Théodore-Yves NASSÉ – Psychanalyste – Sophrologue – Psychologue clinicien